RAFFARIN EN SAVOIE!

	RAFFARIN EN SAVOIE RAFFARIN ET LA POPULARITE  !!!!!! RAFFARIN TRES POPULAIRE ? ENFIN ON COMMENCE A COMPRENDRE! Jean-Pierre Raffarin chahuté en Haute-Savoie 15/04/2005 - 17h44 BONNEVILLE (Haute-Savoie) - Plusieurs centaines de manifestants - lycéens, syndicalistes, chômeurs - ont perturbé une visite de Jean-Pierre Raffarin en Haute-Savoie, consacrée à l'emploi. A leur arrivée à Bonneville, le Premier ministre et le ministre de la Cohésion sociale, Jean-Louis Borloo, ont été accueillis par 300 à 400 personnes brandissant des banderoles. Plusieurs dizaines de salariés d'Alcan avaient pris place dans la manifestation. L'entreprise, qui fabrique des capsules de bouteilles à Cruseilles, près d'Annecy, prépare actuellement un plan social. A la mairie de Bonneville, Jean-Pierre Raffarin a présidé une réunion du service public de l'emploi en présence du député-maire UMP de la ville, Martial Saddier, et du président du groupe UMP de l'Assemblée, Bernard Accoyer, député-maire d'Annecy-le-Vieux. Sous les fenêtres, les banderoles CGT ou CFDT proclamaient "non à la fermeture d'Alcan" et "Futurs chômeurs". Pendant plus d'une heure, les manifestants ont donné de la voix avec la ferme intention de perturber la rencontre. Certains s'étaient munis de cornes de brume, d'autres de sifflets. Quelques pétards ont été lancés. Le Premier ministre, qui devait visiter ensuite deux entreprises, a quitté le bâtiment sous les huées. Avant de sortir, il a répété aux journalistes que 2005 serait "l'année d'une baisse significative" du chômage grâce à "un niveau de croissance qui le permet". Interrogé sur ces perspectives de croissance, Jean-Pierre Raffarin s'est contenté de dire que les chiffres dont disposait le gouvernement étaient "conformes à ce que nous pensions". A Bonneville, Jean-Pierre Raffarin devait assister à la pose de la première pierre d'une nouvelle usine Somfy, qui fabrique des moteurs et des automatismes pour stores volets roulants. Il devait ensuite se rendre à ETS EM Technologie 74, une entreprise de découpage-emboutissage, où il devait prononcer une allocution. Ce programme a suscité les sarcasmes des manifestants. "Ici, il y a dix entreprises qui ferment pour une qui ouvre et il va visiter celle qui ouvre", a lancé un salarié d'Alcan.